Le Salon du dessin est heureux de vous faire découvrir tout au long de l’année
CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU
Oudry, peintre de courre.
Les chasses royales de Louis XV
Le château de Fontainebleau met en lumière le travail de Jean-Baptiste Oudry, célèbre pour ses représentations des chasses du roi Louis XV et ses portraits animaliers.
Peintures, éditions, porcelaines, dessins, habits et tapisseries vous plongeront dans l’univers de la chasse, activité favorite du roi, qu’il souhaita fixer pour l’éternité en passant la commande d’un ensemble de tapisseries.
Cette exposition présente pour la première fois, côte à côte, les cartons d’Oudry, conservés à Fontainebleau dont quatre ont été récemment restaurés, les dessins préparatoires et les tapisseries pour lesquels ils ont servi de modèle.
Dessin préparatoire - détail - Cerf aux abois dans les rochers de Franchard, Forêt de Fontainebleau, Jean-Baptiste Oudry, 1733 (Château de Fontainebleau)
Du 13 octobre 2024 au 27 janvier 2025
Château de Fontainebleau
Place du général de Gaulle
77300 Fontainebleau
MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS
Christofle, une brillante histoire
Le musée des Arts décoratifs met à l’honneur les créations et le savoir-faire d’excellence de la prestigieuse maison d’orfèvrerie Christofle en organisant une grande exposition dédiée à cette manufacture française riche de près de deux cents ans d’histoire.
À travers un parcours immersif et féérique, cette rétrospective majeure met en scène une sélection de plus de 600 pièces d’orfèvrerie, tableaux, dessins et affiches, issus du Conservatoire Bouilhet-Christofle et des grandes collections nationales.
Cafetière L’Union fait le succès, Christofle &Albert-Ernest Carrier Belleuse (18241887), sculpteur Modèle de 1880, édité après 1935, Métal argenté, ivoire, Conservatoire Bouilhet Christofle © Gwenaëlle Dautricourt pour Christofle
PETIT PALAIS
Ribera. Ténèbres et lumière
Le Petit Palais présente la première rétrospective française consacrée à Jusepe de Ribera, grand peintre du XVIIe siècle d’origine espagnole qui a fait toute sa carrière en Italie.
L’exposition retrace l’ensemble de son œuvre grâce aux dernières découvertes scientifiques qui ont permis d’augmenter le corpus de ses jeunes années avec un ensemble de peintures préalablement attribuées au « Maître du Jugement de Salomon ».
L’exposition embrasse les deux temps forts de sa carrière, son séjour à Rome puis à Naples et ambitionne de démontrer le rôle majeur et pionnier de l’artiste dans l’interprétation du Caravage.
Jusepe de Ribera, Saint Jérôme et l’ange du Jugement dernier, 1626, Huile sur toile, 262×164 cm. Museo e Real Bosco di Capodimonte, Naples. © Museo e Real Bosco di Capodimonte.
PETIT PALAIS
Bruno Liljefors. La Suède sauvage
Moins connu que Carl Larsson et Anders Zorn, Bruno Liljefors est une figure incontournable de la scène artistique scandinave de la fin du XIXe siècle.
Par cette toute première présentation au public français, le Petit Palais ambitionne de révéler la virtuosité picturale et l’apport original de Liljefors dans la construction de l’imaginaire de la nature suédoise.
Cette exposition inédite présente un ensemble de 100 oeuvres (peintures, dessins et photographies) dont les sujets sont exclusivement dédiés à la nature suédoise et aux animaux qui la peuplent.
Bruno Liljefors, L’atterrissage des oies sauvages ,1899, Huile sur toile, 69×173 cm. Prince Waldemarsudde, Stockholm. © Prince Waldemarsudde, Stockholm
MAISON DE VICTOR HUGO
François Chifflart. L’insoumis
Une importante rétrospective en 170 pièces qui rend hommage à hommage à François Chifflart (1825-1901), maître du noir et blanc.
Son esprit indépendant et révolté contre l’académisme et le pouvoir en place a raison de la carrière prometteuse qui s’offrait à lui après l’obtention du grand prix de Rome en 1851.
Cet admirateur de Victor Hugo exprimera son talent dans les arts graphiques : aquafortiste hors pair, il participe par ses « improvisations sur cuivre » au renouveau de l’eau-forte ; dessinateur inspiré, il réalise des illustrations des Travailleurs de la mer en 1869, puis exécute les dessins pour Notre-Dame de Paris et La Légende des siècles, devenues depuis des icônes hugoliennes. Pour Le Monde illustré, il fixe aussi dans la mémoire collective les incendies parisiens de la Commune.
François Chifflart, La Conscience, Détail, 1877, Pierre noire ou fusain huilé sur papier © Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey / Paris Musées
MUSÉE DU LOUVRE
Figures du fou. Du Moyen Âge aux Romantiques
Cette exposition, à la fois ambitieuse et éclairante, se propose d'examiner la figure emblématique du fou médiéval à travers ses diverses représentations.
Le parcours, organisé de manière chronologique et thématique, présentera plus de 300 œuvres d'art, incluant des sculptures, des objets d'art (tels que des ivoires, des coffrets et des petits bronzes), des médailles, des enluminures, des dessins, des gravures, des peintures sur panneau et des tapisseries.
Hyeronimus Bosch, La Nef des fous, Paris © RMN - Grand Palais (Musée du Louvre), Franck Raux
MUSÉE DE MONTMARTRE
Jacques Prévert, rêveur d’images
À l'occasion du centenaire du surréalisme et des 70 ans de son installation près du Moulin Rouge, le musée de Montmartre célèbre cet artiste connu comme poète et scénariste, dont l'œuvre va bien au-delà.
Parolier, dramaturge, humaniste engagé et surréaliste, il s'est aussi consacré aux arts visuels à travers scénarios illustrés, collaborations artistiques et collages surréalistes.
Cette exposition met en lumière ces créations plus intimes et confidentielles de Jacques Prévert, souvent éclipsées par ses écrits mais tout aussi révélatrices de son génie.
Jacques Prévert, Le désert de Retz, vers 1960, collage réalisé à partir d'une photo argentique d'Izis, collection Eugénie Bachelot Prévert, © Succession Jacques Prévert / Adagp, Paris, 2024
FONDATION CUSTODIA
Naissance et renaissance du dessin italien
Parmi les collections d’une grande diversité conservées par le Museum Boijmans Van Beuningen se trouve un remarquable fonds de dessins anciens, en grande partie réuni par le collectionneur néerlandais d’origine allemande, Franz Koenigs (1881-1941). Désireuse de faire découvrir au public cette collection prestigieuse, la Fondation Custodia présente une sélection de 120 des plus belles feuilles italiennes des XVe et XVIe siècles qui la composent.
L’exposition propose de découvrir les dessinateurs majeurs qui conduisirent les développements artistiques de la Renaissance italienne. Pisanello, Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Véronèse, Corrège… Grâce à un travail de recherche mené au Museum Boijmans Van Beuningen, en collaboration avec des experts internationaux et la Fondation Custodia, des découvertes ont pu être réalisées au sujet de ces feuilles et certaines ont pu être réattribuées à des artistes de premier plan tels que Pontormo, Federico Zuccari, Aurelio Lomi, ou Pellegrino Tibaldi.
Léonard de Vinci (1452-1519), Léda et le cygne, vers 1505-1507, Pierre noire, plume et encre. – 128 × 109 mm, Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam. Prêt de la Stichting Museum Boijmans Van Beuningen (ancienne collection Koenigs), inv. I 46
MUSÉE JEAN-JACQUES HENNER
Elles. Les élèves de Jean-Jacques Henner
Alors que l’École des beaux-arts leur était interdite, comment les femmes se formaient-elles à l’art durant la seconde moitié du XIXe siècle ?
Le musée national Jean-Jacques Henner consacre une exposition dédiée aux élèves féminines de Jean-Jacques Henner, qui ont suivi les enseignements du peintre sous différentes modalités.
Cette exposition met en lumière, à travers plus de 80 peintures, dessins, lettres et photographies, le travail et la vie d’une dizaine de femmes artistes de la seconde moitié du XIXe siècle. Certaines ont eu des parcours emblématiques, toutes sont encore trop méconnues du grand public…
Marie CAYRON-VASSELON, Carnet de dessins. Portraits d’élève de l’atelier : Mlle Durif, entre 1881 et 1882, graphite sur papier. Collection de la famille Carcenac-Cabrol, descendante de Marie Vasselon © Jean-François Peiré - DRAC OCCITANIE.
MUSÉE CONDÉ - CHÂTEAU DE CHANTILLY
Louise d’Orléans. Première reine des belges
Louise d’Orléans (1812-1850), fille aînée de Louis-Philippe, épousa en 1832 Léopold Ier, premier roi d’un royaume qui venait d’être créé, la Belgique. La première reine des Belges est pourtant souvent qualifiée de « reine oubliée ».
Cette exposition remet à l’honneur cette figure de l’Europe romantique.
Ayant bénéficié d’une solide éducation artistique, férue de politique et épistolière prolifique, la reine des Belges s’inscrit au cœur d’un large réseau de mécènes avertis et de monarques avisés, tout en témoignant de préférences tout à fait personnelles et en tenant une place à part dans les relations diplomatiques.
De nombreuses œuvres inédites venant de sa collection sont pour la première fois présentées, ainsi que d’émouvants souvenirs, mais aussi des représentations officielles ou intimes souvent méconnues, bien qu’exécutes par les plus grands artistes du temps.
Marie d’Orléans, Portrait en pied de la princesse Louise vue de dos, 1832, aquarelle, H. 17 cm ; L. 9 cm, Chantilly, musée Condé, PD 505 © GrandPalaisRmn - Domaine de Chantilly - Michel Urtado
Du 19 octobre au 16 février 2025
Château de Chantilly
Cabinet d'arts graphiques
60500 Chantilly
MUSÉE DU LOUVRE
Revoir Watteau
Un comédien sans réplique. Pierrot, dit le Gilles
Le Pierrot, dit autrefois le Gilles, de Watteau est l’un des chefs-d’œuvre parmi les plus célèbres de la collection du Louvre. Cette toile mystérieuse pose de nombreuses questions aux historiens depuis des décennies. A l’issue de sa restauration, en cours au Centre de recherche et de restauration des musées de France, il est au cœur d’une exposition-dossier inédite.
Sont rassemblées de nombreuses œuvres de Watteau (peintures, dessins) mais aussi de ses contemporains, peintres, dessinateurs, graveurs (Gillot, Pater, Lancret, Oudry, Fragonard, etc.) et hommes de lettre (Marivaux, Lesage, Regnard, Evaristo Gherardi), en privilégiant le riche répertoire théâtral de l’époque.
Le propos de l’exposition explore également « l’ombre portée » du tableau, c’est-à-dire sa remarquable postérité, critique et artistique.