Cette visite de l’hôtel Turgot comprend la présentation des salons et d’un choix d’œuvres de la Collection Frits Lugt par Stijn Alsteens, directeur.

Vestibule, hôtel Turgot © Philip Provily

L’exposition présente la manière sensible, monumentale ou intimiste du plus grand artiste milanais de son temps : les débuts d’un peintre formé au dix-huitième siècle, les scènes de la geste napoléonienne et de la république naissante, les effigies de Napoléon et Joséphine, les études et dessins préparatoires pour les décors des hôtels particuliers et des églises.

La visite sera conduite par Rémi Cariel, conservateur en chef du patrimoine au muée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau et commissaire de l’exposition.

Andrea Appiani, Portrait de Giuseppe Vallardi, 1795-1798, Huile sur toile, 24,8 x 19,4 cm, Gallerie dell’Accademia di Venezia, Venise © G.A.VE - Archivio fotografico – “su concessione del Ministero della Cultura”

Sœurs jumelles du Quai de Conti, les bibliothèques Mazarine et de l’Institut de France constituent la deuxième collection nationale au regard de leur patrimoine écrit et graphique.

Le dessin – qu’il soit artistique, satirique, scientifique ou technique – y occupe une place de choix.

A l’occasion de la Semaine du dessin, elles vous invitent à découvrir, au coeur de leurs deux magnifiques salles de lecture, des pièces remarquables de leurs collections respectives, riches d’identités fortes et complémentaires.

Bibliothèques de l’Institut de France, Charles Percier, « Vue animée d'un palais et de ses terrasses en bord de mer au Pausilippe à Naples », Voyage à Rome. Bibliothèque de l’Institut, ms 1009, fol.131, pièce 251. - Photo : Bibliothèque de l’Institut de France

Visite privée de l’exposition des lauréats et sélectionnés du Prix de Dessin Pierre David-Weill.

Le Prix de Dessin Pierre David-Weill - Académie des beaux-arts a été créé en 1971 par Pierre David-Weill, membre de l’Académie des beaux-arts afin d’encourager la pratique de ce geste essentiel de la création auprès des nouvelles générations d’artistes.

Ce prix soutient les artistes de moins de quarante ans utilisant les techniques propres au dessin et participe ainsi à l’émergence de nouveaux talents dans cette discipline.

L’exposition des lauréats et sélectionnés aura lieu cette année du 20 mars au 1er juin au Pavillon Comtesse de Caen.

« L’Italie […] n’est ni le pays des rêves ni le pays des douces existences indolentes. C’est mieux que cela. C’est le pays du travail & du recueillement ; la nature y est d’une gaieté sévère & si noble qu’elle n’éveille pas un instant dans votre âme d’autre impression que celle de l’amour grave et pur de ce qui est bon et beau »

Gustave Moreau écrit ces mots à son ami Eugène Lacheurié, quelques mois après son arrivée à Rome, en décembre 1857.

Cette année-là, après deux échecs successifs au Prix de Rome, le jeune peintre décide de se rendre en Italie sur ses fonds propres et d’effectuer son « Grand Tour ». Souhaitant se perfectionner et renouveler la peinture d’histoire de son époque, Gustave Moreau sillonne l’Italie durant deux années. Séjournant à Rome, Florence, Milan, Venise et Naples, il copie œuvres antiques et toiles de maîtres anciens qui le fascinent telles que celles de Botticelli, Léonard de Vinci, Titien ou Carpaccio.

Toute sa vie, Gustave Moreau gardera la nostalgie de ce voyage. Les copies italiennes, qu’il conserve précieusement autour de lui et qu’il présente dans sa maison rue de La Rochefoucauld, trouveront souvent un écho dans ses propres œuvres mais également, à la fin de sa vie, dans son enseignement à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.

Cette visite thématique permettra aux participants de découvrir de nombreux dessins et aquarelles du musée Gustave Moreau, sous l’angle du voyage du peintre symboliste en Italie.

Cabinet de réception du musée Gustave Moreau © Jean-Yves Lacôte

L’édition 2025 du Salon du Dessin offre aux Beaux-Arts de Paris l’occasion de présenter, en lien avec les Rencontres Internationales, une sélection de dessins sur le thème du voyage.

Les visiteurs du salon pourront ainsi voir un choix d’œuvres, sorties des réserves pour l’occasion, témoignant des voyages d’artistes du XVIII^e au XX^e siècles, du séjour de François Cassas à Palmyre à celui de Vincent Bioulès en Italie.

Louis-François Cassas, Caravane de l’artiste attaquée par des brigands sur la route de Palmyre, mai 1785, Beaux-Arts de Paris, inv. 2024.5.1, don des Amateurs de dessins des Beaux-Arts de Paris. © Beaux-arts de Paris, distr. RMN-GP / photog. Thierry Ollivier

Remettre en lumière l’œuvre d’artistes insuffisamment reconnus est l’un des fils directeurs des expositions historiques de la Fondation Taylor. La Fondation Taylor proposera, du 13 mars au 3 mai 2025, une exposition consacrée à Eugène Viala (1859-1913), présentant près de 80 gravures et dessins préparatoires.

Né en 1859 Eugène Viala est un artiste aux multiples facettes, aquafortiste, poète, peintre, aquarelliste. Cet artiste libre, voire anarchiste, amoureux de la nature, mène une vie tragiquement pauvre, sans pour autant abandonner sa volonté farouche et sa fièvre créatrice, jusqu’à ce que Maurice Fenaille, grand industriel et mécène de Rodin, Camille Claudel ou Bourdelle, vienne soutenir sa création au début du 20e siècle. Des œuvres d’Eugène Viala intégreront progressivement les collections du musée Denys-Puech qui lui consacrera plusieurs expositions en 1920, 1930, 1959 et 2021. En 2025, la Fondation Taylor poursuivra ce travail par une exposition à Paris.

La dimension fantastique et visionnaire de son œuvre inscrit Viala dans la filiation des peintres-graveurs qui, de Francisco de Goya à Rodolphe Bresdin et Odilon Redon, furent adeptes du pouvoir suggestif des noirs de l’encre.

Exposition du 13 mars au 3 mai 2025 à la Fondation Taylor en collaboration avec le musée Denys-Puech de Rodez et la contribution d’un collectionneur privé.

La Tour de Peyrebrune, étude au lavis [entre 1888 et 1898], Plume et lavis à l’encre noire, Cat. 44, rubrique « Rapprochements », Collection particulière

À l’occasion de la Semaine du Dessin, la Fondation des Artistes organise une visite privée de son domaine consacré aux artistes à Nogent-sur-Marne, à quinze minutes de Paris, et plus particulièrement de la Bibliothèque Smith-Lesouëf, joyau patrimonial édifié au début du XX^e siècle.

Accueillis par la chargée des collections de la Fondation des Artistes, les visiteurs pourront découvrir de plus près les 80 dessins, estampes ou miniatures datés de la Renaissance au XIX^e siècle et collectionnés par le grand bibliophile Auguste Lesouëf.

Ces œuvres déposées par la Bibliothèque nationale de France ont été récemment restaurées et font actuellement l’objet de premières recherches.

Salle de lecture de la Bibliothèque Smith-Lesouëf © Stéphane Pons / Fondation des Artistes

Les voyages sont une source d’inspiration majeure pour les artistes et une étape essentielle de leur formation.

Pratique partagée par l’ensemble des érudits (amateurs d’art, collectionneurs ou bien encore archéologues…), entre expérience de l’éloignement et découverte d’un autre univers, ils forment une merveilleuse occasion de multiplier les contacts et les expériences, de voir et de penser autrement le monde.

À travers des exemples provenant de l’ensemble des collections patrimoniales de la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art (dessins en feuilles, manuscrits, pièces d’archives, correspondance), cette visite se propose d’explorer la façon dont le dessin permet aux artistes voyageurs de décrire un univers inconnu qu’ils découvrent, d’exprimer une émotion ou d’imaginer d’autres lieux.

Alexandre de Laborde, Dessin ayant servi à illustrer le Voyage pittoresque et historique de l’Espagne, vers 1800 (MS 463).

Visite privée de l’exposition conduite par Baptiste Roelly, Conservateur des dessins, estampes, manuscrits et livres anciens au Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris.

Aussi mystérieux que célèbre, Antoine Watteau (1684-1721) est un artiste rare. Le musée Condé conserve la plus importante collection de ses œuvres en France après le Louvre. De nombreux tableaux et dessins, parfois inédits, provenant de collections publiques et privées, françaises et internationales, complètent cet ensemble pour présenter les pans les plus emblématiques du travail de cet immense maître.

Empreintes de délicatesse et de sentiments souvent cryptés, ses compositions d’une poésie sans pareille abordent les thématiques de l’amour, de l’amitié, des plaisirs musicaux, de la danse. Mais il y est aussi question de rejet et de moqueries, d’amour non réciproque et de solitude – autant de sentiments universels qui expliquent pourquoi les dessins et peintures de Watteau n’ont rien perdu de leur force ni de leur actualité.

Exposition du 8 mars au 15 juin 2025 au musée Condé, Château de Chantilly

Commissariat général : Mathieu Deldicque, Conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé et du musée vivant du Cheval, Château de Chantilly.

Commissariat scientifique : Axel Moulinier, Docteur en histoire de l’art. Baptiste Roelly, Conservateur des dessins, estampes, manuscrits et livres anciens au Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris.

Antoine Watteau, Jeune femme assise à terre, vers 1715, sanguine, 20,3 x 19,3, Chantilly, musée Condé, copyright GrandPalaisRmn - Domaine de Chantilly-Thierry Ollivier

Laisser-passer valable une fois toute l’année 2025 pour toutes les expositions et les collections du Musée des Arts Décoratifs.

Accès coupe-file.

Réservation en ligne au tarif “Gratuit, détenteurs de laisser-passer”
ou Billet gratuit au guichet en échange du laisser-passer

La visite au musée national Eugène-Delacroix permettra de découvrir sa collection d’arts graphiques à l’occasion de son nouvel accrochage « Est-ce un Delacroix ? L’art de la copie. » : dessins de Delacroix, dont une étude méconnue pour La Grèce sur les ruines de Missolonghi et La liberté guidant le peuple, estampes autour de Médée et de son voyage au Maroc…

Seront exceptionnellement sortis des réserves deux carnets remplis de dessins et notes utilisés par Eugène Delacroix lors de son voyage en Angleterre de mai à août 1825 qui ont été acquis par le musée en 2019. Au fil des pages, on suit le peintre à Calais et Douvres puis à Londres, dans les parcs londoniens ou au British Museum. Ravi de ce qu’il voit, il écrit à son ami Charles Soulier : « Cette ville est superbe et fort différente de la nôtre en beaucoup de points. »

Eugène Delacroix, Shakespeare’s cliff, mai 1825, graphite sur papier Crédit : GrandPalaisRMN (Musée du Louvre) / Tony Querrec

XVIII^e édition des Rencontres Internationales du dessin "Les dessins de voyages"

Sous la direction de Marco Simone Bolzoni, conservateur des dessins de maîtres anciens et du XIX^e siècle de la collection de Debra et Leon Black, à New York.

Voir la liste des intervenants et le détail du programme

Palais Brongniart / Petit auditorium, 1^er étage

Accès libre pour les visiteurs du Salon du dessin, dans la limite des places disponibles.
Réservation conseillée.

XVIII^e édition des Rencontres Internationales du dessin "Les dessins de voyages"

Sous la direction de Marco Simone Bolzoni, conservateur des dessins de maîtres anciens et du XIX^e siècle de la collection de Debra et Leon Black, à New York.

Voir la liste des intervenants et le détail du programme

Palais Brongniart / Petit auditorium, 1^er étage

Accès libre pour les visiteurs du Salon du dessin, dans la limite des places disponibles.
Réservation conseillée.

Visite privée au Petit Palais, dans l’espace chercheurs du département des Arts graphiques

Cette visite, organisée au sein du département des Arts graphiques du Petit Palais, sous la charpente métallique 1900, mettra en valeur les carnets de dessins et de voyage d’Alexandre Nozal (1852-1929).

Un fonds d’œuvres de ce peintre et dessinateur paysagiste, passionné de voyages, a été offert au musée en 2019 par ses descendants.

En écho à la salle du parcours permanent consacrée au pleinairisme, ce moment privilégié autour d’œuvres fragiles et rarement exposées permettra d’évoquer les processus techniques, les itinéraires et la pratique du plein-air propre à Alexandre Nozal.

Alexandre Nozal, La Seine en amont de Saint-Cloud, crayon graphite, aquarelle et gouache sur papier, Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, don famille Nozal, 2019, CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Présentation privée, à musée fermé, par Maëva Abillard, conservateur en chef du musée, d’une sélection de dessins réalisés par Jean-Jacques Henner lors de son voyage en Italie (1859-1864).

Les visiteurs seront ensuite invités à découvrir l’exposition temporaire intitulée « Elles, les élèves de Jean-Jacques Henner ».

Musée national Jean-Jacques Henner,
Vue de l’atelier gris © Jean-Yves Lacôte

Grand protecteur des arts et des sciences, l’empereur Rodolphe II (1552-1612) était l’un des souverains européens dont l’enthousiasme pour l’étude de la nature était le plus vif. Il appela à sa cour des savants et des artistes venus de toute l’Europe, qui travaillèrent à proximité les uns des autres dans l’enceinte du château, faisant de Prague un véritable laboratoire, un lieu d’expérimentation, dans un climat propice de tolérance intellectuelle et religieuse. Dans l’élaboration de ce rapport nouveau à la nature, les sciences et les arts s’influencèrent mutuellement. L’ambition et la nouveauté de cette entreprise, riche de promesses pour les premiers développements de la science expérimentale, permettent de repenser le creuset pragois à l’époque de Rodolphe II, moins comme les derniers feux de l’automne de la Renaissance que le bourgeonnement prometteur de la modernité.

Organisée en partenariat avec la Národni Galerie de Prague, cette exposition rassemble cent œuvres d’artistes tels que Joris Hoefnagel, Ottavio Miseroni, Paulus van Vianen ou Roelandt Savery, de techniques diverses (arts graphiques, objets d’art, sculptures, peintures, instruments scientifiques, manuscrits imprimés), majoritairement exécutées à Prague et commandées ou achetées par Rodolphe II pour sa Kunstkammer. Elles proviennent essentiellement des collections pragoises et du musée du Louvre, mais aussi du Kunsthistorisches Museum à Vienne, du Rijksmuseum à Amsterdam, du Kupferstichkabinett de Berlin et de la bibliothèque de l’Observatoire à Paris.

Joris Hoefnagel, Le Printemps, de la série des Quatre Saisons et quatre âges de l’homme, 1589
Aquarelle, gouache et or sur vélin. H. 12,5 ; L. 18,5 cm, Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, inv. RF 52484
© Musée du Louvre, dist. GrandPalaisRmn / Martine Beck-Coppola

Laisser-passer pour les collections permanentes

Valable une fois, pour une personne, uniquement le 29 mars 2025 sans créneau horaire spécifique

Entourée de jardins, le musée de Montmartre fut le lieu de création de nombreux artistes tels qu’Auguste Renoir, Émile Bernard, Raoul Dufy, Charles Camoin, ou encore le « Trio infernal » formé par Suzanne Valadon, André Utter et Maurice Utrillo dont l’atelier a été méticuleusement reconstitué.

Les collections permanentes du musée présentent un fonds unique de peintures et d’arts graphiques consacré à l’histoire de la Butte, l’effervescence artistique de ses ateliers et l’ambiance de ses célèbres cabarets.

Un accrochage temporaire est actuellement consacré à l’image du corps autour de Valadon.

Avec plus de 2 500 peintures, le fonds des miniatures indiennes du département des Estampes et de la photographie est, numériquement, la plus importante collection de ce genre conservée en France.

Celles-ci ont, pour la majeure partie d’entre elles, intégré les collections royales au XVIIIe siècle par des acquisitions ou des dons de collections particulières, comme celle du chevalier Jean-Baptiste-Joseph Gentil (1726-1799).

Les visiteurs seront conduits dans la Rotonde du musée de la BnF (Richelieu) ont sont exposées certaines de ces miniatures, puis au département des Estampes et de la photographie, où seront présentés d’autres albums.

Kakubha râginî. Dpt Estampes, Od-49-4.